Ce n’est pas dans le moment
où tu pars que tu me quittes.
Laisse-moi, va, ma petite,
il est tard, sauve-toi vite !
Plus encor que tes visites
j’aime leurs prolongements.
Tu m’es plus présente, absente.
Tu me parles. Je te vois.
Moins proche, plus attachante,
moins vivante, plus touchante,
tu me hantes, tu m’enchantes !
Je n’ai plus besoin de toi.
Mais déjà pâle, irréelle,
trouble, hésitante, infidèle,
tu te dissous dans le temps.
Insaisissable, rebelle,
tu m’échappes, je t’appelle.
Tu me manques, je t’attends !
Paul Géraldy (1885-1983)
Dit is een gedicht uit de bundel Toi et Moi maar behoort niet tot de gedichten die ik vertaald heb omdat het in mijn uitgave van Toi et Moi niet voorkomt. Dat geldt voor meerdere gedichten. In de loop van de tijd hebben de verschillende uitgevers van de bundel de vrijheid genomen bepaalde gedichten wel of niet op te nemen.
Jack